Me laisserais-tu m’oublier complètement ?
Faire fi de tout complexe, et cela entièrement ?
Débrider en moi tout érotisme, toute sensualité
Et te faire part de mon envie de te toucher,
D’effleurer tes lèvres sans encore t’embrasser,
de torturer ta pudeur, jusqu’à la faire se dérober.
De te prendre dans mes bras et me sentir émoustillé
De la sulfureuse pensée d’un inavouable baiser…
…Doucement apposé sur le bord de ton intimité.
Pardon, je t’en prie, n’en sois pas choquée,
car tu sais de moi que je n’aurai plaisir
que par celui que tu pourrais ressentir.
Me diras-tu un jour, Mégane, si la pensée de mes caresses osées
sur le haut de tes cuisses tant et tant désirées,
ou si mes doigts posés sur l’aréole de tes seins
prêteraient à tes sens l’envie du contact de mes mains ?
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