A présent elle est prête.Avec un foulard de soie j’attache ses mains derrière sa tête :

« Ainsi, pendant que je faisais les courses, toi tu te branlais! Insatiable petite vicieuse! »

Mes yeux sourient, mais le ton est ferme. Ses yeux me scrutent. Sa bouche est scellée. Elle ne veut pas répondre. J’ai voulu prendre les choses en mains? A moi d’assumer à présent.

Ma main glisse sur son corps. Entre ses seins, sous ses seins, puis sur son ventre, jusqu’à la lisière de sa culotte.

« A quoi pensais-tu en te tripotant, belle Olivia? Quelles images cochonnes te conduisaient, pour… »

Ma main en cuillère se colle à sa culotte, frotte le tissu sur sa fente.

« …pour que tu mouilles autant? »

Ma main frotte le tissu sur son sexe, essuie son avec le tissu. Je le sens qui rentre entre ses lèvres et se macule immédiatement.

«Oh mais tu mouilles encore? »

La soie devient gluante sous mon doigt. L’odeur est assez forte.

« Tu as vu l’état dans lequel tu as mis tes sous-vêtements? Ta culotte sent la petite fille sale! »

A mes mots sa tête se détourne, son souffle accélère.

« Tu vas me nettoyer cette culotte! Et tu vas t’appliquer! »

 

La soie glisse sur ses jambes. J’approche le mince morceau de tissu de mon nez. Il sent l’Olivia qui jouit. Mon regonfle de plus belle. Si je m’écoutais, c’est moi qui avalerais ce nectar. J’approche le tissu de son visage après avoir retourné la culotte vers l’extérieur. Ma main lui présente l’entre-jambe, gluant.

 

« Lèche! Lèche ton liquide de petite fille sale! »

 

Elle se débat, refuse. Détourne la tête. Ma main claque sa cuisse qui rosit tout de suite:

 

« Allons! Je veux voir ta langue nettoyer ce tissu.

 

Ses belles jambes battent l’air. Il me faut lutter pour l’obliger à les reposer. La cuisse touchée a rosi, je puis voir un feu qui lui monte doucement a l’aine. Je lui administre une autre claque.

 

Elle gémit, se débat, mais ne cherche pas à fuir. En gesticulant, elle ouvre ses jambes et son sexe s’expose, indécent, ouvert. Puis elle ressert les cuisses, mais elle ne fait plus fuir ma main. Pourtant je ne fais plus que de la caresser. Je frôle sa peau, et tout son corps réagit. Elle respire fort. Mais c’est comme si une onde sournoise voulait courir sous sa peau, pour suivre ma paume tout le long de son corps. A présent même son ventre réagit à mes frôlements.

 

« Tu vas être une gentille fille. Tu vas faire ce que je te demande. »

 

Ma voix est un chuchotement. Sa douceur accompagne ma main qui se love maintenant à la base de son sein, qui le caresse, puis en saisit le téton pour le pincer, le faire tourner, le tirer.
La tension de son téton lui fait soulever le corps.

 

Elle regarde la culotte en gémissant. Hésite. L’odeur lui parvient. Je l’approche encore de son visage. Sa jolie langue pointue sort d’entre ses lèvres. Atteint le tissu. Et lèche la mouille.

 

« Voilaaaaa. Tu vois que ce n’était pas si dur! »

 

Elle gémit, mais elle lèche. Elle suce même le tissu que je lui glisse entre les lèvres. Pour finir, c’est toute la culotte qu’elle garde dans la bouche. Avec un foulard je la bâillonne, en laissant le tissu infâme dans sa bouche.

 

« Aujourd’hui je commence à m’occuper de toi en te faisant garder ta mouille dans la bouche. A la fin, tu jouiras en gardant mon sperme dans ta bouche. »

 

J’attrape ses jambes et je les relève au-dessus de sa tête. Ses fesses me sont ainsi présentées, comme celles d’un bébé que l’on doit langer. Sa vulve bombée fait coucou entre ses jambes. Beau fruit aux grandes lèvres serrées par la position, mais ne pouvant empêcher de petites lèvres gonflées de s’échapper.

 

J’attrape la badine.

 

Elle est toujours là, entre son matelas et le pied du lit. Elle l’y a placée elle-même. Elle veut la savoir toujours proche d’elle quand elle dort. Olivia n’aime pas jouer toujours à la soumise. Olivia n’est pas une soumise. Olivia n’est pas maso non plus, encore moins. Mais elle aime savoir qu’elle peut y jouer. Elle veut s’endormir avec cette certitude que c’est possible. Alors, le soir, en se couchant, elle aime passer sa main entre son matelas et le pied du lit, et sentir le bois de la badine. Ensuite elle s’endort avec son joli sourire, non pas en rêvant de certains lendemains, mais en rêvant d’elle dans l’instant.

 

Je saisis donc la badine et, ses yeux apeurés dans mon regard inquisiteur, elle fait signe avec ses doigts. Trois. Elle connaît le jeu à présent.

 

La badine court sur ses fesses. Elle détourne la tête. Ainsi immobilisée, il n y a plus que la tête qui peut bouger. Son corps se tend. Le premier coup l’atteint juste à la lisière entre les cuisses et les fesses. Le second sur les cuisses. Le dernier lui zèbre les fesses. A chaque coup son corps se tend, s’arque. Elle feule, gémit. Elle veut respirer par la bouche, mais elle avale sa salive mêlée à de petits restes de son miel.

 

Pour l’aider à respirer, je défais le foulard et enlève sa culotte de sa bouche. Sa tête se projette vers moi. Je plonge sur ses lèvres. Nous repartons dans un baiser furieux. J’ai détaché ses mains, nous nous serrons l’un contre l’autre. Elle semble vouloir reprendre son souffle, mais s’essouffle à couvrir mon torse de baisers, de petites morsures. Ses mains sont furieuses et arrachent ma chemise.

 

Puis elle cesse de bouger. Respire. Respire fort. Fort l’odeur de mon torse. Elle s’enivre, mais elle est déjà ivre.
J’enlève mon pantalon. Je suis nu moi aussi, avec ma verge pas vraiment au repos, mais en train de redescendre, comme éreintée par l’érection qu’elle vient de subir.

 

Doucement mais fermement, je lui enlève les bras de mes épaules et la repousse. Elle est à présent à quatre pattes devant moi et m’offre la vue sur ses fesses. Je les ouvre. Sa fente est grande ouverte, trempée. Elle a blotti sa tête dans ses mains et s’offre ainsi, cambrée, à mon regard, à l’air qui court dans la chambre, au plafond. Mes mains tirent ses fesses de chaque côté, mais je sens qu’elle voudrait être encore plus écartelée, ne plus devenir qu’un trou. Je plonge mes doigts dans sa grotte.
Elle rugit, dit « OUI », fait onduler son bassin, se jette sur mes doigts pour les avaler plus avant. Mes doigts nagent dans son vagin. Il y en avait déjà deux, j’en introduis un troisième, les fais tourner. Son vagin ne semble plus avoir de limite. Elle tire vers le bas. Son trou s’ouvre dans un bruit de succion. Je vois à l’intérieur d’elle.

 

« Ma parole, mais elle pourrait avaler ma main! », me dis-je.

 

Elle m’en fait mal aux jointures tant elle me pilonne avec énergie. Elle bave sa mouille jusque sur mon poignet. Elle se travaille de toutes ses forces sur ce membre qui la fouille. Cette main ne m’appartient plus. Elle me l’a confisquée pour toujours.

 

Moi, je ne suis plus qu’une verge. Un long sexe tendu, avec son gland écarlate expulsé hors de son prépuce. Je n’ai plus de testicules, elles me sont rentrées dans le ventre et me le martèlent douloureusement.

 

J’ai une furieuse envie de la prendre, comme cela, tout de suite. Mais non, c’est trop tôt. On a tout notre temps.

 

Alors je sors cette main poisseuse d’elle. Je l’accompagne pour l’aider à se retourner. M’allonge à son côté.
C’est elle qui saisit mes doigts plein de sa mouille, les amène à mon visage. Oh oui! J’ai envie de la bouffer, de la dévorer. J’ai envie de la savoir dans mon ventre. Je me jette sur cette mouille luisante…
…mais elle tire prestement sur mes doigts, et, devant mon regard médusé, les enfile dans sa bouche. C’est moi qui gémis désormais. Elle va me faire jouir rien qu’en étant vicieuse! Je jette mon visage vers le sien et c’est avec nos deux langues que nous nous mettons à nettoyer cet objet que je suis bien étonné, l’excitation passée, de retrouver accroché à mon bras.

 

Son regard ne quitte plus le mien. Il est flamboyant. Quiconque à affaire à une personne animée d’un tel feu dans les yeux à intérêt à avoir une bonne assurance vie. Son souffle ne se calme pas. Rauque, chaud, dévastant mes sens de son haleine.

 

« Si tu veux survivre à la tempête, deviens le vent » (proverbe touareg).

 

Je reprends l’initiative, mais un peu hésitant, un peu dépassé par la furie du moment et la puissance d’Olivia. J’amène son corps de nouveau à s’allonger sur le dos. Bras tendus derrière la tête, mains jointes, retenues par mon poing serré. Elle ne résiste pas, mais son corps est devenu une tige de bois. Je dois lutter pour le faire ployer. Si je lâche, il reprend sa forme initiale. J’approche ma verge de son visage. « Et merde je l’ai immobilisée avec ma main droite! » me dis-je avec dépit. Tant pis, avec la gauche ce n’en sera que plus long et plus délicieux.

 

« Regarde ma queue, Olivia. Regarde mon vit! Je me branle. Vois comme tu m’as excité. Je suis dur à en avoir mal! »

 

Ses yeux sont fixés sur ma verge que mes doigts astiquent violemment. Ce n’est pas du flanc! Il faut que je libère mes petites boules. Elles ne me font pas mal d’être pleines, elles me font mal à force d’être comme contractées, recroquevillées, comme un ressort tendu avant de jaillir.

 

Je lui relâche une main. Je n’ai le temps de rien dire avant qu’elle ne commence immédiatement à se masturber elle aussi, de toute ses forces. A la manière dont elle maltraite son clitoris, je devine qu’il lui envoie un flot continu d’étincelles, partout dans son corps, jusqu’à la pointe de ses cheveux.

 

« Tu vas me recevoir dans ta bouche, mais je ne veux pas que tu avales. Tu m’as compris? Pas avant de jouir a ton tour! »

 

Ses yeux courent de mon sexe, que je branle furieusement, à mes yeux, qui commencent à flotter dans le vague. Sans vraiment répondre elle émet un gémissement et accélère encore les mouvements de ses deux doigts joints dans sa fente. Ce n’est plus une danse que nos mains effectuent chacune sur nos sexes respectifs. C’est un massacre.

 

Soudain je sens ma sève qui monte en éruption, gonflant mon sexe à son passage :

 

« Oh je viens! »

 

Elle attrape aussitôt ma verge entre se lèvres. Je jute dans sa bouche. Les premiers jets sont brûlants, et je ne peux éviter de hurler en me vidant. Ce sont des spasmes qui m’oppressent jusqu’au cœur.
Elle, elle a fermé les yeux. Garde ma verge dans sa bouche, verge qui baigne maintenant dans mon jus. Elle joue le jeu, n’avale pas. Pas encore. Son corps est arqué, fait presque le pont. Ses doigts au bord de la crampe labourent son clitoris. Elle respire par le nez, ce qui constitue une autre contrainte qui semble l’exciter encore plus. Ses yeux sont fermés, serrés. Ses beaux cils sont devenus des vagues noires, annonçant de loin la tempête qui fait rage au sud. Je suis à présent a cheval au-dessus d’elle, mes jambes de chaque côté de son visage, attentif a ce qu’elle garde bien ma verge dans sa bouche. Mes mains ont empoigné ses petits seins et les pétrissent sans ménagement.

 

« Oui c’est cela… Fais-toi jouir avec mon gland entre tes lèvres et ma jute dans ta bouche! Fais-moi voir comme tu aimes cela!!! »

 

Pour toute réponse elle rugit et explose dans un orgasme qui semble atomiser son ventre. Elle a du rejeter ma verge, avalant d’un coup pour mieux happer l’air, remplir ses poumons, et hurler comme une louve. Mes mains accrochées à ses seins tirent son corps vers le haut. Sa main est fichée dans sa fente. Ses jambes tremblent a tout rompre.

 

Mes fesses ramenées en arrière, j’ai mon sexe enfoui dans ses cheveux. J’ai ramené aussi mes mains le long de son visage. Et je la regarde jouir et se calmer avec fascination. Mon Dieu, est-il possible qu’un corps aussi svelte puisse contenir une telle puissance?

 

Elle reprend son souffle et me murmure « salaud! ». Sa main est revenue sur son ventre et l’accompagne dans ses derniers soubresauts.

 

Elle tourne la tête de côté et fais des petites bises sur l’intérieur de ma cuisse.
Je caresse ses cheveux. Je ne parle plus. Je la laisse avec ces instants. Je la laisse avec SES instants. Je sais qu’elle en visite, étonnée, la nouvelle géographie. Son espace est plus grand et la décoration, c’est elle qui l’a choisie.

 

Je ne me souviens jamais clairement de ce qui se passe, en général, entre la fin d’un coït et le moment ou l’on se retrouve debout, à rigoler, en rangeant l’appartement ou en se promenant dans la rue.
Alors pardonnez si mon s’arrête là, car la suite m’est très confuse. Je ne me souviens que de la tendresse de notre complicité dans la cuisine quand ensuite nous avons rangé les courses. Et dans les moments de silence, son regard explosant de sourire, qui me traite encore et encore de salaud.

 

Je ne sais pas si nous nous aimons. Je sais que nous aimons nos instants.
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

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